Depuis le 5 décembre, les facteurs de Versailles ont rejoint leurs camarades cheminots, de la RATP, de la santé, de l’énergie et bien d’autres dans la lutte contre la réforme des retraites. Cependant, à la différence des autres corps de métier, la direction de la Poste des Yvelines est une fervente militante du Macronisme.
Le 6 février 2020, 5 facteurs de Versailles, syndiqués à la CGT (dont un membre du CHSCT) sont convoqués à un entretien préalable pouvant aller jusqu’au licenciement. Comme c’est coutume à la Poste, les faits qui leur sont reprochés ne sont pas notés sur la lettre de convocation. Cependant, ce n’est pas un hasard que ce soit ces 5 grévistes qui sont convoqués. En parallèle de la lutte contre la régression faite sur notre système de retraites, ils ont fait reculer la Poste de Versailles en les forçant à recréer deux tournées de facteurs.
La répression syndicale à la Poste comme ailleurs est un véritable fléau pour notre classe. Même si dans l’immense majorité des cas (plus de 80%) portés aux prud’hommes, La Poste perd systématiquement, elle s’acharne à s’absoudre du Code du travail pour casser les camarades et par conséquent les mouvements sociaux. La liste des représentants syndicaux de SUD et de la CGT frappés par la répression syndicale depuis la privatisation de l’entreprise ne cesse de s’allonger. Une action au Tribunal de Grande Instance contre l’entreprise pour discrimination syndicale devrait être envisagée de la part de la fédération SUD et CGT.
En attendant ce jour, nous appelons tous les camarades disponibles à aller soutenir Eduardo, Gil, Nicolas, Adrien et Vincent, facteurs à Versailles pour un Rassemblement de soutien jeudi 6 février 2020 au 3 avenue du Centre à Guyancourt à 9h15. Soyons nombreux pour soutenir nos camarades.
Par la rédaction
Ce n’est pas une coutume de la Poste, mais la loi, qui dit que que le motif ne doit pas figurer dans la convication !