Il faut remonter à 1951 pour voir une révocation de fonctionnaire pour fait syndicaux à la Poste. A l’époque, c’était Georges Frischmann (secrétaire général de la CGT PTT) et René Duhamel (adhérent CGT) qui avaient été victimes des méthodes brutales et injustes de la direction de la Poste. Ils avaient alors commis l’erreur suprême d’avoir signé une déclaration en faveur de la paix pendant un voyage en RDA et ceci semblait incompatible avec le travail de postier.
De 1951 à aujourd’hui, la Poste n’a pas évolué dans ses méthodes de management. C’est toujours pour des faits syndicaux qu’elle révoque le camarade Yann Le Merrer, secrétaire départemental adjoint de SUD PTT dans les Hauts-de-Seine. Le 13 Janvier dernier, ce fonctionnaire s’est vu notifier, chez lui et par huissier de justice, sa révocation pour fait de grève. C’est alors une nouvelle ère de discrimination syndicale qui s’ouvre à la Poste. Ce qui lui est reproché rentre pourtant parfaitement dans le cadre de son mandat de délégué syndical. Selon la Poste, les faits les plus graves reprochés sont les « intrusions à répétition pendant les heures de service dans les établissements postaux » et « le refus de quitter les locaux en dépit des injonctions ». Il faut alors se demander comment les délégués sont censés rencontrer les facteurs si ce n’est ni sur leur lieu de travail, ni pendant leur temps de travail. C’est le droit syndical le plus élémentaire qui lui est interdit. Mais la Poste lui reproche également des « prises de paroles non autorisées » car selon la direction de cette boîte, les délégués syndicaux doivent aller là où la Poste veut, lorsque la Poste veut et parler seulement quand la Poste veut. Comment exercer le travail de délégué syndical dans ces conditions ?
La Poste est abonnée à la discrimination syndicale à l’égard des syndicalistes insoumis. Yann n’a pu travailler que 14 mois depuis 2010. Tout le reste du temps, il a soit été mis à pied pour des faits syndicaux, soit été totalement exclu des bureaux. Mais il n’est pas le seul dans ce cas. L’année dernière, la Poste a connu la grève la plus longue de son histoire. Les facteurs ont fait grève pendant 173 jours. Les camarades avaient alors obtenu le report des restructurations prévoyant la suppression de dizaines de postes et l’embauche de personnel en contrat professionnel. Depuis la fin de la grève, 4 syndicalistes ont déjà été licenciés et d’autre attendent encore leur passage en conseil de discipline. Il y a quelques mois, nous avions fait l’interview de Gilles Le Houéze, délégué SUD PTT à Aubigny sur Nére. Après 130 jours de grève, il avait obtenu l’annulation des restructurations mais La Poste a fait payer au prix fort la résistance de nos camarades. Gilles est alors passé en conseil de discipline et mis à pied pour « propos outrageants et blocage d’un centre de distribution » et deux autres militants sont actuellement hospitalisés en hôpital psychiatrique suite aux pressions infligées aux grévistes. L’activité syndicale est devenue une pratique à haut risque à la Poste et il devient impossible d’y mener une action syndicale sans prendre le risque de perdre son emploi et sa santé.
Pour Yann, le combat ne fait que commencer et c’est seulement avec un soutien massif des travailleurs qu’il pourra le mener à bien. Un recours vient d’être déposé en référé auprès du tribunal administratif afin de contester la révocation. Pour Nicolas Galépides, secrétaire général de SUD PTT, il est temps que le gouvernement se réveille. « Ça fait deux ans que nous demandons un rendez-vous à l’actionnaire majoritaire pour parler de la liberté syndicale. L’entreprise impose ses propres règles, à tel point que les syndicalistes de La Poste ont moins de droits que les autres militants en France. » Du côté du net, la solidarité s’est mise en place. Une page Facebook circule pour vous tenir informés des événements concernant Yann Le Merrer (Campagne Nationale pour la réintégration de Yann) ainsi qu’une pétition http://reintegrationyann.sudptt.org . La Riposte se joint à cette appel pour la réintégration immédiate de Yann et nous demandons à tous nos camarades et sympathisants de se joindre à notre camarade.
Voici la liste des premiers signataires :
Jean-claude AMARA (Porte parole de droits devant!!), Floran ASTRANEIRI (Syndicat iww, londres), Marinette BACHE (Conseillère de paris, présidente de résistance sociale), Thomas BARBA (Cadre sup. la poste. auteur du “livre noir de la poste”), Caroline BARDOT (Maire adjointe, nanterre), Olivier BESANCENOT (Postier-npa), Eric BEYNEL (Porte parole de l’union nationale solidaires), Alain BIHR (Universitaire – strasbourg), Martine BILLARD (Ancienne députée de paris, parti de gauche), Régis BLANCHOT (Administrateur salarié sud-ptt la poste), Mohammed BOUDAD (Secrétaire général du syndicat national des postiers du maroc-cdt), Jacques BOUTAULT (Maire du 2e arrondissement de paris), Fabrizio BURATTINI (Direction nationale cgil (italie)), Hélène CABIOC’H (Aitec-ipam), Laurent CANTEL (Secrétaire général du syndicat cgtuesmatmut), Mona CHOLLET (Journaliste monde diplomatique), Eric COQUEREL (Porte parole du parti de gauche), Annick COUPE (Syndicaliste, union syndicale solidaires), Thomas COUTROT (économiste, attac), Olivier CYRAN (Journaliste), Stéphane DAUSSAINT (Permanent syndicale csc-transcom postes), Cybèle DAVID (Co-secrétaire fédérale de sud éducation), Peter DAVIES (Industrialworkers of the world – cymruwales), Mohmmad DAWD (Ppswupresident – palestine), Virginie DESPENTES (écrivaine), Pascal DIARD (Enseignant, petit-fils de georgesfrischmann, révoqué 1951), Elie DOMOTA (Secrétaire général de l’ugtg et porte parole du lkp), Bernard DUPIN (Administrateur cgt groupe la poste), Antoine EVARISTE (Secrétaire général udfoguadeloupe),Jean-baptiste EYRAUD (Droit au logement), Sébastien FONTENELLE (Journaliste), Snuep FSU (Syndicat national de l’enseignement professionnel public), Jacques GAILLOT (évêque), Nicolas GALEPIDES (Secrétaire general de sud-ptt), Nadine GARCIA (Conseillère générale des hauts de seine), Jean-philippe GASPAROTTO (Secrétaire général cgt groupe caisse des dépôts), Cécile GONDARD-LALANNE (Porte parole de l’union nationale solidaires), Luc GROLÉ (Postier militant fapt-cgt), Michel HUSSON (économiste), Michel JALLAMION (Président convergence nationale services publics), Pierre KHALFA (Coprésident de la fondation copernic), Alain KRIVINE (Ancien député européen – npa), Olivier LAFFERRIÈRE (Co-secrétaire fédéral de sud éducation), Arlette LAGUILLER (Lutte ouvrière), Sylvie LAILLIER (Co secrétaire fédérale sud éducation), Pascale LE NÉOUANNIC (Conseillère régionale île de france, bnpg), Arlette LEMAIRE (Sgasnasub-fsu), Noël MAMÈRE (Député de la gironde), Xavier MATHIEU (Ex-conti), Jean-luc MELENCHON (6ème république), Alain MILLE (Secrétaire gal du spuce-cfdt), Gérard MORDILLAT (écrivain et cinéaste), Jean-francois PELLISSIER (Conseiller regionalidf alternatif, co porte-parole d’ensemble!), Michel PESNEL (Administrateur salarié fo groupe la poste), Michel PEYRET (Ancien député), Laurent PINATEL (Porte parole de la confédération paysanne), Philippe POUTOU (Ouvrier fordblanquefort – militant cgt), Claude QUINQUIS (Postier militant fapt-cgt), Jean-jacques REBOUX (écrivain, ancien postier), Théo ROUMIER (Co-secrétaire fédéral de sud éducation), Danielle SIMONNET (Conseillère de paris), Pierre TARTAKOWSKY (Président de la ligue des droits de l’homme), Imad TEMIZA (Palestinian postal services workers union – ppswu), Roselyne VACHETTA (Ancienne députée européenne – npa), Emmanuel VIRE (Secrétaire général snj-cgt journaliste)
Voilà voilà !!!!!! les bienfaits de la privatisation.
retraité cgt fapt
NON A LA CRIMINALISATION DES MOUVEMENTS SOCIAUX!
4 licenciements pour une seule personne à la POSTE:
_LE PREMIER nommé pour un poste le mercredi licenciement le vendredi
_LE deuxième j’étais en arrêt maladie avec sortie libre fait par un psychiatre pourtant réception lettre RECOMMANDÉE avec menace de LICENCIEMENT
_le troisième j’étais en congé maternité pourtant réception lettre recommandée avec menace de licenciement
_le quatrième mise à pied et remise badge signé sur le capot d’une voiture sur la voie public
Je suis à un à un doigt de commettre une bêtise c’est-à-dire de faire l’irréparable.
Aidez moi s’il vous plaît.
Reconnue en maladie professionnelle ( subie deux interventions ) on n’a mis en incapacite donc depuis le mois de mai payer par lemployeur a la maison , trois propositions de postes .
J’habite le moselle ,on me propose des postes a Nantes , clermont ferrand , St dizier des vosges , mais des postes publies donc meme pas quelques chose de sur .
Donc vais percevoir une rente pour l’instant car reconnue 12% pour mon epaule droite , l’epaule gauche pas avant 2016 .
Mais surtout on se dirige vers un licenciement car ils Ne savent ou me reclasser , enfin ils ne veUllent surtout pas ( les chiffres des effectiFs doivent encore baisser ) .
Je me sens trahis , car je suis en souffrance tout les jours de ma vie et on veux me jeter et cela sans aucun etAts d’ame .
Que vais je faire a 52 ans avec les deux epaules de foutues ?
Aussi s’il faut signer Moi je signe car je compatiS trop c’est trop
Mme Dolata