Cet article d’Alan Woods est la préface du livre de notre camarade Lal Khan, Une autre histoire du Pakistan [1],publié en 2008 à l’occasion du 40e anniversaire de la révolution pakistanaise de 68-69.
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La publication du livre de Lal Khan sur la révolution pakistanaise de 68-69 est une contribution très importante à l’arsenal théorique du marxisme. En Europe, en 1968, l’attention de la plupart des gens était absorbée par les événements qui se déroulaient en France. Mais je me souviens très bien des grands événements qui secouaient le Pakistan. Ils me firent une très forte impression.
Au début de l’année 1968, la dictature militaire d’Ayub Khan semblait – en surface – l’un des régimes les plus stables de toute l’Asie. Pendant dix ans, Ayub Khan avait gouverné le pays en se présentant comme « l’homme fort » qui avait sauvé la société de « l’anarchie ». Dans un style bonapartiste classique, il se tenait en équilibre entre les grands rivaux d’Orient et d’Occident, s’appuyant parfois sur la Grande-Bretagne ou l’Amérique, d’autres fois sur la Russie ou la Chine. Ses rapports étroits avec la Chine, en particulier, lui ont rapporté des dividendes non seulement sur le plan économique (aides et commerce), mais aussi politiquement, en donnant au régime une apparence « progressiste ».
La bureaucratie chinoise soutenait la dictature pakistanaise. Le premier ministre chinois Chou En-Lai félicita Ayub Khan pour son succès aux élections frauduleuses de 1965. Quand la guerre éclata entre l’Inde et le Pakistan, la même année, Pékin apporta un soutien total au Pakistan, en qualifiant le conflit de « guerre du peuple ». Tout ceci était dicté par des raisons purement cyniques, principalement en réponse au soutien que Moscou apportait à l’Inde. Chou En-Lai suivait le principe : « l’ennemi de mon ennemi est mon ami. »
Les succès du régime d’Ayub dans l’arène internationale dissimulaient la gravité de la crise économique et sociale qui frappait le Pakistan. Il est vrai que l’économie se développait à un rythme élevé : plus 5 % par an. Mais cette croissance était surtout confinée au Pakistan occidental. Le Pakistan oriental (l’actuel Bangladesh) restait dans un état d’arriération semi-féodale. En fait il déclinait. Il dépendait des récoltes de riz (toujours menacées par les inondations) et de jute, qui cependant fut très vite évincé, sur le marché mondial, par l’utilisation de plastiques et autres matières synthétiques.
Dans la province plus industrialisée du Pakistan occidental, les inégalités sociales étaient chroniques. Au sommet de la société, 22 familles possédaient 66 % des capitaux industriels, 79 % des assurances et 80 % du capital bancaire. Dans le même temps, le revenu moyen du Pakistan occidental était d’à peine 35 livres par an. Dans le Pakistan oriental, le revenu moyen était encore plus misérable : 15 livres par an.
La misère chronique de la population préparait une situation explosive à laquelle ne manquait plus qu’une étincelle. A la fin de l’année 1967, il y eut une série d’émeutes dans plusieurs régions. Elles reprirent en janvier 68. La colère visait le système électoral corrompu qu’Ayub avait appelé « démocratie de base ». Ce système concentrait le pouvoir électoral dans les mains de 80 000 « grands électeurs », les soi-disant « démocrates de base », qui n’étaient en réalité que des laquais du régime.
Révolution
Dans les premiers mois de 1968, le Pakistan fut secoué par une série de mouvements révolutionnaires massifs impliquant toutes les sections de la société. La presse bourgeoise parla du « règne de la populace ». Evidemment ! Pour les parasites qui dirigent la société, le peuple – les travailleurs et les paysans qui produisent toute les richesses – n’est rien d’autre qu’une « populace ». En réalité, la révolution de 1968-69 mûrissait de longue date. Sous une apparente stabilité, les contradictions insupportables de la société pakistanaise s’accumulaient lentement mais sûrement.
Le 17 janvier, la police ouvrit le feu sur les manifestants à Dacca, tuant plusieurs personnes. Le 24 janvier, la ville était paralysée par une grève générale et des émeutes étudiantes. L’armée fut mobilisée. Il y eut même une grève de 24 heures des journalistes, bâillonnés par des « lois d’exception » qui dataient de la guerre indo-pakistanaise et qui avaient été maintenues pour lutter contre « l’ennemi intérieur ». Craignant un embrasement général, le régime d’Ayub se hâta de faire des concessions visant d’abord à apaiser les étudiants. Il leva l’interdiction des organisations politiques dans les universités.
Les concessions d’Ayub arrivaient trop tard. Au lieu de calmer le mouvement, elles jetaient de l’huile sur le feu. Une impulsion majeure fut donnée par la victoire électorale du gouvernement de Front Unique dans le Bengale occidental, en Inde. Les effets de cette victoire traversèrent la frontière orientale du Pakistan. Alarmé par la perspective de nouveaux soulèvements, Ayub libéra de prison le chef de l’opposition sécessionniste du Pakistan oriental, le cheik Mujib-ur Rahman. Dans une tentative désespérée d’enrayer la crise révolutionnaire, Ayub accepta de rencontrer les chefs de partis d’opposition dont il s’était moqué, en 1965, en les appelant les « cinq chats attachés par la queue ». Ceci dit, la proposition d’Ayub ne s’étendait pas aux partis d’opposition de gauche.
Pendant toute cette période, l’opposition bourgeoise (le DAC) se révéla complètement inutile. Son exigence d’un « ordre constitutionnel » résonnait dans les cocktails de Karachi, mais ne trouvait aucun écho dans les rues, où le mouvement de masse grandissait rapidement en force et en nombre. Après avoir été dominé par les étudiants, le mouvement fit place à la puissance de la classe ouvrière. En Occident, la presse capitaliste sérieuse observait les évènements avec consternation. Face à la victoire du Front Unique au Bengale occidental et aux mouvements de masse au Pakistan, The Economistremarquait : « si les conditions sont mûres pour une tentative de révolution urbaine, en Asie, c’est bien à Calcutta et dans les villes de l’Est du Pakistan. »
En février et mars, une puissante vague de grèves balaya le pays. Le 13 février, pour la première fois en dix ans, le drapeau rouge était hissé dans Lahore. Plus de 25 000 cheminots défilaient sur l’avenue principale en scandant : « Solidarité avec le peuple chinois ; détruisons le capitalisme ! ». Cela montrait la volonté des ouvriers et des paysans de changer la société. Malheureusement, il n’y avait aucun parti marxiste de masse pour fournir la direction nécessaire.
Le Parti National Awami, pro-Pékin, avait le soutien d’une grande section des ouvriers et paysans pakistanais. Mais il n’avait pas de programme révolutionnaire. Au lieu de mobiliser les masses laborieuses sur un programme de conquête du pouvoir, les staliniens pro-chinois ont appelé à constituer un bloc avec le parti musulman de droite Jamaat-e-Islami. Le dirigeant maoïste des paysans, Maulana Bashani, faisait des discours démagogiques. Il menaçait la classe dirigeante d’une guerre civile (« Nous brûlerons les maisons de ceux qui participent aux élections »). Mais il s’agissait de phrases creuses.
A cette époque, les paysans du Pakistan oriental s’emparaient déjà des terres et exécutaient les éléments criminels, chefs de village et collecteurs de loyers qui constituaient les rangs des soi-disant « démocrates de base » d’Ayub. L’humeur des masses était telle que même le bourgeois Sheikh Mujib-ur Rahman fut obligé d’accepter le programme des étudiants de Dacca, qui exigeaient la nationalisation de l’industrie et le retrait du pays de deux institutions soutenues par les impérialistes : le CENTO et l’OTASE (Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est).
Un mouvement magnifique
La bourgeoisie était convaincue que le Pakistan était au bord d’une révolution. Et elle n’avait pas tort. Les hommes d’affaires payaient de grosses sommes pour sortir leur argent du pays. La valeur de la livre sterling, sur le marché noir, bondit de 21 à 30 roupies en l’espace de deux semaines. Le prix de l’or augmenta de 40 %. La presse capitaliste de Grande-Bretagne comprenait la gravité de la situation et l’impossibilité, pour l’ancien régime, de se maintenir.
L’autorité du régime était brisée. Le pouvoir était entre les mains des ouvriers et des paysans qui, comme leurs frères d’Espagne en 1936, accomplirent la totalité du « programme électoral » de la démocratie – et même plus – en quelques jours. Ce que les cliques de politiciens bourgeois avaient tenté en vain d’obtenir, pendant 10 ans, fut immédiatement arraché par l’action révolutionnaire des masses. Quel rôle joua la bourgeoisie « démocrate » ? La réponse est : aucun, à part celui que les « dirigeants » des travailleurs et des paysans étaient disposés à lui donner.
Le 24 février 68, le Financial Times rapportait qu’à Karachi, « de jeunes officiers sont passés devant la cour martiale pour avoir refusé de tirer sur les manifestants ». En mars, le Times décrivait la situation ainsi :« Des grévistes de toutes les professions, des médecins aux cheminots en passant par les ingénieurs du public, manifestent dans les rues pour exiger de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire. […] Depuis quinze jours, on n’a pas aperçu un seul uniforme de police dans les rues de Dacca. »
La situation échappait au contrôle de la bourgeoisie. Le gouvernement avait perdu confiance ; la clique dirigeante était suspendue dans les airs ; la police était démoralisée et les forces armées vacillaient. Le mouvement de masse affectait toutes les couches de la population. Tous les éléments d’une situation révolutionnaire classique étaient réunis, à l’exception d’un seul : la direction révolutionnaire.
Dans ces conditions, si le mouvement avait bénéficié d’une direction claire, une transition pacifique aurait été possible. Mais si le magnifique mouvement des ouvriers et des paysans pakistanais valait bien celui de leurs frères de classe en France et en Italie, la lâcheté, la myopie et le cynisme des dirigeants étaient semblables à ceux de leurs homologues européens. Tout comme dans la France et l’Italie de 1968-69, la direction était le talon d’Achille du mouvement. En refusant de mobiliser les masses pour prendre le pouvoir, Ali Bhutto et le Parti National Awani ont préparé la voie à la réaction, c’est-à-dire à un coup d’Etat.
Le Parti du Peuple Pakistanais
Le Parti du Peuple Pakistanais (PPP) a été créé le 1er décembre 1967. Son programme était socialiste. Son manifeste fondateur revendiquait la nationalisation des forces productives et la création d’une milice populaire. Zulfiqar Ali Bhutto (photo), le père de Benazir Bhutto, semblait défier le régime, alors que les staliniens pro-Moscou ou pro-Pékin soutenaient le « progressiste » Ayub Khan. En conséquence, Bhutto devint un symbole de résistance, bien qu’il fût lui-même un seigneur féodal du Sindh et ait été ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement d’Ayub. Et pourtant, c’est le même Bhutto qui brandit le drapeau du socialisme – et, de ce fait, acquit une énorme popularité. Le PPP se développa massivement sur la vague du mouvement révolutionnaire de 1968-69.
Bhutto se déclarait partisan du socialisme – et certains le considéraient comme un « dangereux révolutionnaire ». Mais les bourgeois les plus intelligents n’étaient pas de cet avis. Soucieux d’apaiser les nerfs de ses lecteurs, le Times a envoyé un journaliste interviewer Bhutto. Le reporter fit ce commentaire : « Tirant sur son cigare dans sa maison de Karachi, M. Bhutto affirme désormais que sa conception du socialisme est plus proche de celle de la Scandinavie que de Pékin, car les liens du Pakistan avec la Chine sont suffisamment solides. » (Times, 26 février 68). The Economist écrivait à propos de Bhutto : « Il est bon de rappeler que tout ce qu’on dit de lui a déjà été dit – en remplaçant “les Chinois” par “les Russes” – au sujet de Nehru. »
De nombreux dirigeants de masse du mouvement de 1968 ont rejoint le PPP. En 1970, les pauvres et les travailleurs du Pakistan occidental ont massivement voté pour ce parti, car ils voulaient un changement fondamental dans la société et étaient attirés par le programme socialiste du PPP. Ils étaient confrontés à une alternative simple : soit accomplir la transformation socialiste de la société, soit se soumettre aux diktats du Capital. Toutes les conditions d’une révolution socialiste étaient réunies. Mais Bhutto et les dirigeants de la droite du PPP ont échoué. Ils ont certes réalisé quelques réformes radicales, mais ils n’ont pas accompli de changement fondamental. Ils se sont compromis avec les féodaux et les capitalistes – et ont permis à l’armée de reprendre le contrôle de la situation.
Dans toute révolution, il y a un stade où les masses se sentent flouées et se mobilisent pour tenter de reprendre l’initiative. C’était le cas lors des journées de juillet 1917, en Russie, ou lors du soulèvement spartakiste à Berlin en janvier 1919. De mai à septembre 1972, la classe ouvrière pakistanaise est descendue dans la rue pour exiger la satisfaction de ses revendications. Le mouvement a été particulièrement militant à Karachi, le Petrograd du prolétariat pakistanais. Le gouvernement du PPP décida d’écraser le mouvement. Une manifestation de travailleurs a été la cible de tirs dans le faubourg industriel de Landhi, à Karachi. Il y eut des dizaines de morts. Cela sema la désillusion dans la classe ouvrière et prépara le terrain pour la réaction. En attaquant sa gauche, le gouvernement du PPP permit au pendule politique de repartir vers la droite.
Le fait que le PPP se soit scindé en deux au plus fort de la crise est significatif. Comme toujours, la divergence portait sur la question de l’indépendance du Pakistan oriental. En refusant de régler ce problème, Bhutto montrait qu’il se soumettait aux intérêts et à la volonté de la bourgeoisie et des militaires pakistanais. Il en résulta une terrible tragédie : d’abord la division du Pakistan, puis la guerre avec l’Inde. Inévitablement, après avoir été l’instrument des forces militaires et réactionnaires, Bhutto fut renversé pour un coup d’Etat dirigé par le général Muhammad Zia-ul-Haq, en juillet 77. Le chef du PPP fut pendu en avril 1979. Il tomba en victime de l’oligarchie réactionnaire. Mais il fut aussi victime de ses propres tentatives de conciliation avec les forces de la réaction. En conséquence, le peuple pakistanais fut une fois de plus jeté dans les abîmes d’une dictature militaire.
L’héritage de 1968
La dictature de Zia-ul-Haq était mille fois pire que celle d’Ayub Khan ou d’Yahya Khan. Soutenu par l’impérialisme américain, ce régime marquait une régression épouvantable. Une dictature féroce et une corruption écœurante se combinaient à l’obscurantisme religieux et la barbarie. La richesse culturelle de Lahore s’éteignait ; le fanatisme étouffait la vie intellectuelle du pays. C’est à cette époque que l’impérialisme américain est devenu le véritable maître du Pakistan, qu’il a entraîné dans son aventure militaire en Afghanistan. Depuis, les peuples de ces deux pays l’ont payé au prix fort.
L’accident d’avion qui a tué le général Zia, en 1988, était probablement un assassinat préparé par la CIA et des éléments au sein de l’ISI. Zia avait fait son temps – et n’avait plus la confiance des impérialistes. La même année, les élections ont porté au pouvoir un deuxième gouvernement du PPP, dirigé par Benazir Bhutto, la fille d’Ali Bhutto. Mais Benazir Bhutto a mené une politique de conciliation avec la classe dirigeante et l’armée, ce qui a une fois de plus déçu la classe ouvrière et s’est terminé par de nouvelles défaites. La politique de « libre marché » adoptée par les dirigeants de PPP a conduit à des suppressions de postes, des privatisations et une aggravation générale de la pauvreté. Cette phase « démocratique » s’est inévitablement terminée par la dictature de Musharraf.
Le Pakistan a été réduit à une situation désespérée. Malgré son énorme potentiel, l’économie du pays est en ruine. L’Etat est au bord de la faillite. Le chômage et la pauvreté sont endémiques. La politique contre-révolutionnaire de l’impérialisme américain, assisté par une classe dirigeante pakistanaise corrompue et dégénérée, a contribué au développement du fondamentalisme religieux. La barbarie menace d’engloutir la société.
L’assassinat de Benazir Bhutto, le 27 décembre 2007, a montré les horreurs qui menacent le peuple pakistanais. L’objectif de ce meurtre était de stopper le mouvement de masse que le retour de la dirigeante du PPP avait stimulé. Les masses pakistanaises espéraient que le PPP trouverait une issue à la crise, qu’il améliorerait leurs misérables conditions de vie et réaliserait le mot d’ordre : « roti, kupra aur makan » (« du pain, des vêtements et un logement »). Les réactionnaires pakistanais – et les impérialistes qui les soutiennent – sont prêts à tout pour détruire le mouvement de masse des travailleurs et des paysans.
Les actuels chefs du PPP préfèrent ne pas mentionner les luttes révolutionnaires des ouvriers et des paysans pakistanais en 1968-69, bien que ces luttes aient créé le PPP et l’aient porté au pouvoir. Les dirigeants du PPP ont tout oublié et n’ont rien appris. Ils ont tourné le dos aux traditions socialistes du PPP. Ils font comme si le Manifeste fondateur du PPP n’avait jamais existé. Ils essaient d’administrer le capitalisme dans une situation où la crise globale du capitalisme rend cet objectif impossible. Par conséquent, ils seront forcés de réaliser des coupes drastiques. Cela créera les conditions d’un nouvel échec du PPP et du retour de la droite. Dans ces circonstances, une explosion des masses et un nouveau 1968 est entièrement possible.
Le philosophe américain George Santayana écrivait : « Celui qui n’apprend pas de l’histoire est condamné à la répéter. » Mon camarade et maître Ted Grant aimait beaucoup cette citation. Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire d’étudier l’histoire, et en particulier l’histoire des révolutions. La révolution pakistanaise de 1968-69 fut l’un des plus grands mouvements révolutionnaires du XXe siècle. Elle est riche en leçons, dont le livre de Lal Khan est un excellent résumé. Tous les révolutionnaires devraient l’étudier attentivement.
Aujourd’hui, au Pakistan, les traditions de 1968-69 sont portées par la tendance marxiste : Jeddojuhd(La Lutte). En 1980, il s’agissait d’un petit groupe de révolutionnaires exilés aux Pays-Bas. Puis La Luttea grandi en force et en influence, surtout ces dix dernières années. Elle est désormais la seule tendance authentiquement révolutionnaire du Pakistan. Elle a une base de masse. Sous la direction de mon camarade et ami Lal Khan, La Lutte a fermement maintenu les principes révolutionnaires. Elle a mené une lutte implacable à la fois contre le sectarisme ultra-gauchiste et contre l’opportunisme.
Il n’y a que deux voies pour le peuple pakistanais : le socialisme ou la barbarie. La Lutte, en collaboration avec la Tendance Marxiste Internationale, milite pour le socialisme au Pakistan et à l’échelle mondiale. La meilleure façon de rendre hommage à ces ouvriers et paysans courageux qui ont lutté pour le socialisme dans les années 1968-69, c’est de poursuivre leur combat et de le mener à une conclusion victorieuse. Nous nous y engageons.
Alan Woods – Octobre 2008