Dans une étude sur le mythe d’Adam et d’Eve parue dans la Revue Socialiste et dans un autre article publié par une revue de Londres (Times, septembre 1890), j’ai essayé de me servir des faits connus sur les sociétés primitives, nouvellement étudiées, pour expliquer la légende biblique d’Adam et d’Eve et l’homérique et inexpliquable épithète de tritogeneia, ter renata, trois fois née, que l’Illiade et les hymnes orphiques donnent à Athena. Je vais, dans cette étude, appliquer la même méthode à la légende chrétienne de la Vierge Marie, mère du Christ.
[...]